dimanche 26 décembre 2010

Bang Bang The Pin-up liveset recorded @ Bal Des Songes




Pour ceux qui ne me connaissent pas encore bien, je développe aussi un projet, avec un ami, Cédric, appellé 'Bang Bang The Pin-up'. Nous vous proposons d'écouter ou de revivre notre liveset enregistré lors de l'une des mensuelle du Bal des Songes le 20 novembre dernier. Celui-ci a été enregistré entre 9 et 11 PM pour le warm up de l'événement.

[ Intro ] An act of reason - Event Horizon
Aeroplane - London Bridge
Anoraak - Above Your Head
Flash Brothers feat. Epiphony - More Than You Know
Pompeeya - Cheenese
The Shortwave Set - Glitches 'n' Bugs
80's Casual - Fiesta
The Revenge - Looking up to You
Bon Homme - Ray Ban
Clouded Vision - Outside (40 Thieves Remix)
Stupid Computer - Acid Traxx II (Southern Cross Retrobabe Remix)
Visti & Meyland - Stars (Rodion Mammarella Remix)
Zebra & Snake - I Felt Nothing (Hannulelauri Remix)
BB & Blake - Paris Je t'Aime (Kerosene Remix)
Jackpot - Greased Lightning (Rory Phillips Remix)
Blackbelt Andersen - Tyrkisk Pepper
Challenge - Brocken Clock
Orbital - Halcyon (Tom Middelton Re-Model)
[ Break ] La cité de la Peur
Walter Murphy & The Big Apple Band - A Fifth of Beethoven (Soulwax Remix)
Aeroplane - Superstar (The Krays Remix)
Hillberg - Meta Ampheta Mine (Caligari's Midnight Scissors Remix)
Greenskeepers - I'Am Trying (The Juan MacLean Remix)
Rodion & Hugo Sanchez - Tape Oxyde
Populette - Populace
Sacha Distel - Le Bateau Blanc (Cosmo Edit)

Warm Up - Mp3 125 Min.
www.bangbangthepinup.be



Bang Bang The Pin-up Live @ Bal des Songes 20-11-2010 by bangbangthepinup

Joyeux Noël!




Ca c'est fait! *

Fabian

samedi 18 décembre 2010

Poésies - William Shakespeare



« Doutez que les étoiles ne soient de flamme
Doutez que le soleil n'accomplisse son tour
Doutez que la vérité soit menteuse infâme
Mais ne doutez jamais de mon amour.»

Gastronomie - Tapas




Voici en deux temps, une vue 'incomplète' des tapas réalisés avec Thierry lors des 'Rendez-vous Epicuriens' il y a quelques jours

Petit Sandwich Savoureux de Pommes de Terre au Chèvre au Pesto et au Lard
La Classique Tortilla
Champignons Farcis au Chorizo
Roulades de Pâte Feuilletée farcies de Saucisses Fraîches au Paprika ou au Curry
Torsadé de Saumon Frais et Fumé, Zestes de Citron Vert Confits
Les Gondoles de Chicons et leurs Tapenades
Consommé Glacé de Roquette
Boulettes de Veau à l’Ail, Miel et Porto
Salade Rafraichissante au Soja et Poivrons
Croque-Monsieur au Fromage Raclette et Jambon de Bayonne
Cube de Betterave sur son coulis d’Endive
Compotée de Tomate à la Vanille, Mousse de Radis Rose, Sole Limande à l’Huile D’Olive
Parmentier de Pommes de Terre agrémenté d’une Mousse de Giroles à l’huile de Truffes Blanches


On remet cela pour le nouvel an, voici la carte:


Pilons de Poulets farcis aux Champignons ou aux Epinards
Tranchette de baguette Grillée, Concassée de Tomates à l'Ail
Champignons farcis au Chorizo et au Chèvre
Ballotine de Saumon Frais et Fumé aux Echalottes
Toast de Mousse de Jambon à l'Emmental et à la Cressonette
Gondoles de Chicons et ses Tapenades
Pommes de Terre Farcies au Jambon de Bayonne ou Gorgonzola et Poivrons
Velouté de Bisque de Homard et sa Rouille
Boulettes de Veau au Muscat et au Miel
Coquille Saint Jacques en Croute de Chapelure Epicée
Feuilleté de Canard aux Poireaux
Taboulé Libanais
Mousse au Chocolat Maison

Poésies - Charles Beaudelaire



« Nous aurons des lits pleins d'odeurs légères,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Écloses pour nous sous des cieux plus beaux »

Moby (Acoustic) - Montreal - 2010



Excellent concert acoustique de Moby, un peu dans l'idée de celui qu'il avait donné par surprise au café Belga de Bruxelles il y a quelques mois de cela

Né Richard Melville Hall à Darien dans le Connecticut, Moby a reçu son surnom dès son enfance en raison de son lien de parenté avec l’auteur Herman Melville – qui était son arrière-arrière grand oncle – à qui l’on doit l’oeuvre classique « Moby Dick ». À l’adolescence, il s’intéresse à la musique hardcore et joue dans le groupe The Vatican Commandos. Il a ensuite tenté sa chance à l’université qu’il abandonna pour aller s’installer à New York où il est devenu DJ dans des bars dance. À la fin des années 80 et au début de la décennie suivante, il lance plusieurs maxis sur l’étiquette indépendante Instinct. En 1991, il reprend la chanson thème de la série télévisée « Twin Peaks » créée par David Lynch et y ajoute un rythme house et la chanson devient « Go ». Elle connaît un succès énorme en Angleterre et se fraie un chemin dans le top 10. À la suite de ce succès inespéré, Moby devient remixeur et Michael Jackson, les Pet Shop Boys, Brian Eno, Depeche Mode, Erasure, The B-52’s et Orbital font tour à tour appel à ses services. Il lance finalement son premier album en 1992 simplement intitulé « Moby ». En 1993, il lance le simple « Thousand » qui, selon le Livre des records Guinness, est la chanson la plus rapide avec une fréquence de 1000 beats à la minute. La même année, il lance « Ambiant », une compilation de matériel inédit enregistré entre 1988 et 1991. Toujours en 1993, il lance l’album « The story so far » qui regroupe ses simples. En 1994, Moby s’entend avec l’étiquette Elektra et lance « Everything is wrong » le printemps suivant. Le disque est accueilli favorablement par la critique qui l’avait boudé jusque là. Malgré tout, l’album ne connaît pas de grand succès commercial. Moby délaisse alors le techo pour faire un retour aux guitares plus soutenues et lance en 1996 « Animal rights » inspiré de ses années punk. Le disque est plus ou moins bien reçu et le DJ revient à l’électronica en 1997 avec « I like to score » un album de reprises de chansons de cinéma. C’est en 1999 que la planète découvre Moby avec « Play ». Le nouvel opus devient un véritable succès, s’écoule à plusieurs millions d’exemplaires et décroche la première position du palmarès britannique en plus d’être certifié Platine. De plus, toutes les chansons de l’album sont vendues sous licence pour des fins publicitaire. Moby est revenu en 2002 avec « 18 » qui a connu du succès, surtout grâce au premier extrait « We are all made of stars ».La même année, il se consacre à des projets plus confidentiels. Il sort sous un pseudo, Voodoo Child, l'album "Baby Monkey". En 2004 Moby s'investit dans la campagne anti-Bush avant de se remettre derrière ses claviers. De ce travail de création jaillira Hotel en mars 2005. Une réussite et une confirmation pour l'artiste new-yorkais. Le point sur sa carrière est fait un an plus tard, à travers un best of intitulé simplement : The Very Best Of Moby

Podcast - Mp3 - 320k - 10 Titres

http://www.zshare.net/download/840525508e6b6054/

01 Pale Horses (Live) 3:18
02 Wait For Me (Live) 4:01
03 Mistake (Live) 3:47
04 Jltf (Live) 3:58
05 Porcelain (Live) 3:09
06 Walk With Me (Live) 3:22
07 One Time We Lived (Live) 4:21
08 Helpless (Live) 4:06
09 Great Escape (Live) 2:32
10 We Are All Made Of Stars (Live) 3:36

jeudi 16 décembre 2010

Eté 67 - Botanique - 16 Décembre 2010



Pour fêter le 10 Millième visiteur, voici le concert d' Eté 67 energistré ce soir au Botanique

Eté67 est de retour au Bota suite à un concert très remarqué lors de la dernière édition des Nuits Botanique. Après un premier album qui a fait un véritable carton, quatre années se sont écoulées, faites de tournées, de ruptures, de découvertes, de nouveautés, de déceptions, et de musique, de musique, de musique, de musique (bref : la vie). Le groupe sort un second album, judicieusement intitulé «Passer la frontière» où l’on retrouve une écriture en pleine évolution et une approche de la composition renouvelée. Le groupe a mué. Muté, même. Le disque est gavé de petites pépites (« Passer la frontière », « Plus tôt que prévu » pour ne citer que ceux-là). Sur scène, le groupe est passé maitre dans l'art d'interpréter leurs textes audacieux dans un registre entre pop et folk.

Source: Botanique/Generation

Podcast - Mp3 - 160k - 85 Minutes

http://www.zshare.net/audio/84000948d88bb0b5/

vendredi 10 décembre 2010

Vismets - Ancienne Belgique - Octobre 2010



Le projet Vismets est né à Bruxelles en 2006 à l'initiative de Dan Klein. Pour leur premier concert en 2007 le groupe était composé de Nicolas Collaer (batterie), Anthony Klein (guitare & claviers) et Dan Klein (guitare & voix). Après l'énorme succès de ce premier concert, les trois membres décident de continuer l'aventure : en janvier 2008 sort un premier EP. L'année suivante, Rémy Lebbos, guitariste, rejoint le groupe. En avril 2010 les Vismets rentrent en studio pour enregistrer leur premier album rock électro.

Podcast - Mp3 160k - 87 Minutes

http://www.zshare.net/audio/8372403356df7f0e/

Arno - Ancienne Belgique - Octobre 2010



Le chanteur Arno a beau être ostendais, c’est une figure de Bruxelles . Ce néerlandophone installé dans le quartier Dansaert a sur sa ville et le pays un regard de Belge, d’Européen, d’artiste et de poète surréaliste. Un vrai plaisir !

Dans le Bruxelles d’Arno, il y a un centre. Avec des pavés qui accueillent les pieds de tout le monde. Ce qui en fait un centre du monde. Bien au-dessus des pieds, il y a des bouches parlant toutes les langues de l’Europe et bien plus encore et ça, c’est “vachement bien”. Il l’a même chanté dans une chanson époque TC Matic qui lui est venue lorsqu’arrivé un soir à la gare du Nord, il a entendu des annonces dans toutes les langues... Et attrape une guitare pour montrer comment il a trouvé le “beat” en jouant sur les cables à l’arrière de l’instrument. Jouer, chanter, parler... En gros, il ne sait faire que ça. “J’ai deux mains gauches, moi”, ce qui l’a quand même conduit à une carrière rocambolesque mais solide et à un rayonnement international... qui n’a pas bouleversé meneer Hintjens. Jouer la star, “Ouh, quel boulot ce serait ! Et j’aime pas travailler”.
Enfiler les dates de concert par contre, c’est oui. “Sans le public, je serais fucking nobody. Alors je le respecte. Vraiment. Et de Moscou à Hanoï, il n’y a pas de différence, je joue pour des gens... avec deux trous dans le nez !”, affirme-t-il, triomphant devant cette définition très personnelle de ses fans. Et il en sort, des expressions déconcertantes. Venues peut-être de ses nuits au bar ou passées à la guitare ou encore de son français parfois hésitant à l’accent entre rauque et flamand. La mèche dans l’oeil, il continue à parler, de tout, de rien, entre connivence et... vent. Le meilleur moyen de se cacher vraiment, depuis tout ce temps ?

Un Flamand à bruxelles

Ca n’est pas parce qu’il en est à son 32e album qu’Arno est uniquement branché musique. Etre Européen, Belge, Flamand de Flandre installé depuis des lustres à Bruxelles avec un bureau à Paris, ça lui parle aussi. “L’Europe devient de plus en plus grande et, à côté de ça, la Belgique est de plus en plus petite... “narrow”. La politique est concentrée sur du local”, remarque-t-il en embrassant d’un regard la vue des toits hétéroclites de Bruxelles du haut de sa terrasse. “Regarde ça. Quel bazar ! Et c’est ça Bruxelles, un gros mélange : quand tu y arrives, c’est n’importe quoi et puis tu t’habitues et tu commences à comprendre à l’instinct, gagné par le surréalisme certainement !”
Lui, on le comprend plutôt comme un Belge : dans le cadre de l’organisation d’un événement “article 27” au Bota et à l’AB, un groupe francophone avait été désigné. Côté flamand cela restait à décider. “Et moi alors ?”, demanda Arno, initiateur du projet. “Mais toi tu… es Belge !”, lui répondit-on. Ce Flamand de Bruxelles en rigole encore. “Je n’ai pas de frontière, moi : Paris est à 1h20 de Bruxelles, autant dire que c’est la banlieue… De toute façon, à Bruxelles, c’est le joyeux bordel, on y parle au moins quatre langues : français, anglais, arabe et néerlandais. Il faut s’y faire ! C’est ça un centre du monde… ”
Un univers qui continue à l’inspirer :puisqu’il écrit ses chansons comme il parle et surtout comme il vit et comme il rencontre (et dans toutes les langues) “Françoise” est une vraie chanson de bar... source d’histoires toujours renouvelées !

(Source: la Tribune de Bruxelles)

Podcast - Mp3 160k - 97 Minutes

http://www.zshare.net/audio/83724794797486a2/

mercredi 8 décembre 2010

John Lennon - Lost Tapes Bootleg - The Sessions: Imagine




Futur leader des Beatles, John Lennon naît pendant la guerre et est éduqué par sa tante. Elève dissipé qui préfère le dessin et la peinture aux matières de cours, il s'inscrit au Liverpool Art College. Son intérêt pour les arts plastiques est rapidement remplacé par le rock, grâce à sa découverte de la musique d'Elvis Presley. C'est dans son école qu'il rencontre Paul McCartney avec lequel il va fonder le groupe The Beatles en 1960. Le groupe connaîtra un immense succès dès son premier album, d'abord en Angleterre, où on parlera vite de 'Beatlesmania', puis par-delà l'Atlantique et dans le monde entier. En 1969, il épouse Yoko Ono en seconde noce ; plus qu'une compagne elle deviendra une véritable muse, au grand dam de beaucoup de fans. Conséquence, les Beatles se séparent en 1970 et Lennon entame une carrière solo. Il traverse alors une longue période hippie, dont témoignent des titres comme 'Instant Karma' ou 'Imagine', un titre sous forme de message de paix, devenu mythique. En 1975, il s'installe à New York où il enregistre son dernier album, 'Double Fantasy'. John Lennon est assassiné devant le Dakota Hotel de New York en 1980 par un jeune homme de 25 ans. On commémore aujourd'hui le trentième anniversaire de sa disparition

Détails: http://www.bootlegzone.com/album.php...cd08&section=2

1. Imagine
2. Crippled Inside
3. Jealous Guy
4. It's So Hard
5. I Don't Want To Be A Soldier
6. Give Me Some Truth
7. Oh, My Love
8. How Do You Sleep
9. Oh! Yoko
10. Jam
11. How Do You Sleep
12. Oh, My Love
13. I'm The Greatest
14. Well (Baby Please Don't Go)
15. How Do You Sleep
16. Imagine
17. San Fransisco Blues

http://www.zshare.net/download/83645167447d3f82/

Interpol acoustic @ KCRW FM - 2010




Dans la lignée des Dandy Warhols, Interpol (nom choisi en référence à la police internationale et par jeu de mots sur « à l'intérieur de Paul », en allusion à leur chanteur/leader) semble bien chercher à remettre au goût du jour certains des meilleurs sons des années quatre-vingt mais sans en reproduire les maladresses, cette démarche étant en plus couronnée de succès à tous les niveaux dès le premier album Turn On The Bright Lights. Après Antics et Our Love To Admire, Interpol nouvelle formule publie Interpol, quatrième album du nom en 2010.


Formé à New York en 1998, le groupe a un lien très fort avec la Grande-Bretagne par le biais de son vocaliste et guitariste Paul Banks (alias Julian Plenti, né en 1978) en Angleterre et entouré d'amis nommés Daniel Kessler (à la guitare), Carlos Dengler (ou Carlos D., à la basse) et Samuel Fogarino (à la batterie).

Pétri de références très new Wave comme The Cure, Joy Division ou, plus proches d'eux, The Feelies, leur premier disque, Turn On The Bright Lights, les voit aussi se réclamer dans leurs textes d'auteurs comme Franz Kafka et Charles Bukowski, cultivant volontiers une certaine recherche vestimentaire, autant de choses qui les mettent résolument en marge des autres groupes états-uniens de leur génération.

Ils réalisent vite leurs rêves d'adolescence en jouant en première partie de The Cure, puis (après la sortie de leur deuxième effort, le très remarqué Antics) pour U2, Coldplay et les White Stripes, ayant aussi joué en tête d'affiche, notamment au Zénith de Paris, qui leur fait un accueil délirant, les tout aussi prometteurs Blonde Redhead chauffant leurs salles.

Pour l'instant, Our Love To Admire, où, comme sur Antics, ils ont intégré des claviers (tenus par un certain Blasko), est certainement le plus achevé de tous leurs albums. Si les suivants restent dans cette lignée, ces policemen peuvent espérer connaître une carrière plus que brillante et durable.

A l'été 2009, Paul Banks publie l'album Julian Plenti Is...Skyscraper sous son pseudonyme. Quelques mois après, le bassiste Carlos D. quitte le groupe pendant l'enregistrement du quatrième album. Interpol, produit par Alan Moulder et porté par le single « Success », voit le jour en septembre 2010. Le groupe a joué en première partie de U2 au Stade de France le 18 septembre dernier.

01.Intro
02.Success

03.Summer Well
04.Narc
05.Lights
06.(=Interview=)
07.Try It On
08.Barricade
09.Evil
10.NYC

Radio Broadcast - mp3 à télécharger

http://www.zshare.net/download/836547516f664a09/

Brandon Flowers - Maida Vale Studio London - 2010



Son album Flamingo marque la première échappée en solitaire de Brandon Flowers, chanteur et principal compositeur du groupe The Killers. À peine paru, l'album a rejoint la première place du classement des ventes de disques en Grande-Bretagne, avec 65.000 exemplaires écoulés. Pour enfoncer le clou, la chanson Crossfire est actuellement la plus diffusée sur les ondes outre-Manche. Un exploit que la propre formation de Brandon Flowers, The Killers, n'avait encore jamais été en mesure d'accomplir.

Natif de Las Vegas, dont il chante les vertus dans la chanson d'ouverture de son disque, Welcome to Las Vegas, l'artiste est peut-être le plus anglais des musiciens américains du moment. C'est en tout cas son anglophilie qui l'a poussé à envisager la carrière de musicien professionnel. L'homme n'affiche pourtant rien des poses et des attitudes typiques de la rock star. Pas encore trentenaire, il est déjà marié et père de trois jeunes enfants. Sa discrétion et ses manières policées ne plaident pas pour quelque mégalomanie. «Si j'ai décidé d'enregistrer un disque solo, explique-t-il, pour justifier son escapade sous son seul nom, c'est parce que les autres membres des Killers souhaitaient faire une pause et que j'avais déjà beaucoup de chansons prêtes.»

Brandon Flowers s'exprime posément, sans coup d'éclat. On cherchera en vain les déclarations fracassantes ou les provocations dont ses héros, les frères Gallagher, s'étaient faits les spécialistes. C'est pourtant en assistant à un concert d'Oasis que le jeune homme avait décidé, il y a plus de dix ans, de devenir à son tour pop star. Le flamboyant Rufus Wainwright lui a déjà consacré une chanson, Tulsa, mais il en faudrait plus pour perturber le calme olympien de Brandon Flowers.

Élevé dans le Nevada, le jeune homme a grandi dans une famille de mormons, un dogme dont il continue de suivre les principes sans pour autant faire de prosélytisme. Il garde d'ailleurs une grande pudeur concernant sa vie personnelle, préférant s'exprimer sur sa musique. Si la formule qu'il délivre sur Flamingo n'est pas très éloignée de celle de son groupe, on y trouve quelques sonorités plus acoustiques. Les hymnes électro-pop tissés par Stuart Price, ancien collaborateur de ­Madonna également connu sous le pseudonyme de Jacques Lu Cont, côtoient des ballades confectionnées avec le Canadien Daniel ­Lanois. Ainsi de l'atmosphérique On The Floor, avec ses inflexions gospel, qu'on n'aurait jamais trouvé sur un album de The Killers.

En faisant ce disque, j'ai décidé de dévoiler d'autres aspects de mon inspiration», explique la pop star. Il s'agit d'un des plus beaux moments d'un disque qui pèche parfois par trop de grandiloquence et semble à certains endroits rivés dans les années 1980 et céder à la tentation d'un rock héroïque façon U2 (la chanson Magdalena).

Pop star paradoxale, Brandon Flowers affiche la sérénité d'un artisan consciencieux, l'assurance sans l'arrogance. Si The Killers ont fait succomber le public d'outre-Manche depuis bien longtemps, la France avait jusque-là résisté aux charmes déployés par leur musique. La parution de ­Flamingo, lundi (chez Mercury-Universal), devrait inverser la tendance.

Radio Broadcast - MP3 192k - 45 Minutes à écouter ou télécharger

http://www.zshare.net/audio/8364980601944479/

Bryan Ferry - Maison de la Radio Paris - Dec.2010



Attiré dès son plus jeune âge par l'art, et en particulier le pop art et l'art conceptuel, Bryan Ferry intègre une école spécialisé à Newcastle. Mais il ne peut s'empêcher de penser à son autre passion : la musique.

Dans l'optique de percer dans l'industrie musicale, il débarque à Londres en 1968, se lance dans l'écriture et court les différents castings. C'est là qu'il fera la connaissance de deux étudiants en musique à la Winchester School of Art : Andy Mackay et Brian Eno. Avec eux il fondera le groupe Roxy Music.
Le groupe glam rock connaîtra un succès aussi important qu'inattendu, et ce durant plus de dix ans. Il est aujourd'hui reconnu comme un des groupes les plus inventifs du rock.

Parallèlement, Bryan Ferry se lance dans une carrière solo plus que conséquente, alternant reprise célèbres (Dylan, Presley, etc .) et propres compositions. De 1973 à 2010 treize albums sortent dans les bacs. Avec un style plus crooner-séducteur volontairement éloigné de registre de Roxy Music, Bryan Ferry ne s'impose jamais réellement sur la scène internationale mais son image de dandy du rock est elle bien assimilée.

01 I Put a Spell On You
02 Slave to Love
03 You Can Dance
04 Alphaville
05 Song to the Siren
06 Band intro and dj talk
07 Don't Stop the Dance
08 Just Like Tom Thumb's Blues
09 My Only Love
10 Avalon
11 Tender is the Night
12 Shameless
13 Love is the Drug
14 Let's Stick Together
15 Jealous Guy
16 Outro

Sat Radio Broadcast - Mp3 320 Ko - 16 Tracks à télécharger

http://www.zshare.net/download/83646447809ea338/