mercredi 30 juin 2010

Pet Shop Boys - Glastonbury - 2010




Pet Shop Boys, c'est tout d'abord plus de 50 millions d'albums vendus à travers le monde. C'est aussi plusieurs Brit Awards dont un, fraîchement distribué en Février 2009 pour les récompenser de leur contribution au monde de la musique. Rien que ça !
Le duo mythique composé de Neil Tennant et Chris Lowe est considéré comme une icône de la musique pop et dance grâce à leur flopée de disques intemporels et les tubes tels que Go West ou West End Girls dont eux seuls ont la recette. Leur 10ème album studio "Yes" sorti en Mars a d'ailleurs été salué par la presse britannique et européenne et s'est directement positionné dans le top 20 des charts britanniques.

Vidéo HD en téléchargement - 90 Minutes (Concert Complet) - AVI ('Highlight intro with the XX and Florence)

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[BBC3]

Groove Armada - Glastonbury - 2010 [Dvix]




Groove Armada est apparu en 1996 sur la scène electro anglaise. Le duo formé par Andy Cato (DJ) et Tom Findlay (producteur) se distingue de nombreux groupes électroniques par la variété de ses influences. Du funk au dub, en passant par la French touch voire le folk et le hip-hop, Groove Armada couvre un large Spectre de sonorités et de rythmes. De Northern Star en 1998 à Black Light (2010) via Soundboy Rock en 2007, leur trajectoire ne rencontre pas de succès majeur mais une présence régulière parmi les groupes les plus appréciés de la scène electro britannique.

Andy Cato (DJ) et Tom Findlay (producteur) forment Groove Armadda en 1996. Les titres du duo commencent vite à apparaitre sur de multiples compilations, leur nom émerge vite de la multitude de leur concurrents, grâce à la variété de leurs sons. Northern Star, leur premier album, sort en 1998 sur un label indépendant.

Vertigo marque le début de leur collaboration avec Jive, sous influence funk via leur amour de George Clinton et Prince, l'album se classe n°23 en Grande-Bretagne. Groove Armada atteint le haut de l'afiche avec Goodbye Country (Hello Nightclub) en 2001, où Richie Havens et Nile Rodgers viennent enrichir le son du duo de leurs instruments. L'album atteint le n°5 en Angleterre et se classe n°3 des charts electro aux Etats-Unis.
Boîte d'amour
Lovebox en 2002 perpétue cette réussite, et fait de Groove Armada un des nouveaux groupes électroniques les plus appréciés. En 2007, Soundboy Rock est un nouvel album parfait avec l'apport des vocaux de Mutya Buena sur le simple « Song 4 Mutya (Out of Control) ».

Toujours en 2007, le duo ouvre ses archives pour une collection de titres rares intitulée 10 Years Story ou GA10. Ce double CD montre parfaitement la variété des influences de Groove Armada et surtout leur capacité à se les approprier pour en faire un mélange unique. En 2010, le sixième opus Black Light s'oriente dans une veine new wave estampillée années 1980 avec pour la première fois l'emploi de synthétiseurs vintage de cette époque. Il inclut les collaborations de Bryan Ferry, Jess Larrabee, Nick Littlemore (Empire of the Sun) et Will Young, et compte les singles « I Won't Kneel » et « Paper Romance ».

Video HD en téléchargement - 60 Minutes - AVI

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[BBC3]

Scissor Sisters and The Editors - Glastonbury - 2010 [Dvix]




Les Scissor Sisters sont fans de Kylie Minogue, et Kylie Minogue le leur rend bien ! Ce week-end, la chanteuse australienne a rejoint les New Yorkais sur scène au festival de Glastonbury en Angleterre, pour interpréter avec eux l'un des titre de leur nouvel album, Any Which Way. Présentée par le groupe comme une simple festivalière, Kylie est apparue sur scène vêtue d'une cape noire et de cuissardes, sous les yeux ebahis du public... Regardez leur prestation endiablée !

Les Scissor Sisters sont de retour dans les bacs aujourd'hui avec leur 3ème album baptisé Night Work. Produit par Stuart Price ( Madonna , The Killers ), celui-ci fait suite à un 1er album éponyme sorti en 2004, et à Ta-Dah (2006), qui les a définitivement confirmés sur la scène internationale.

Video HD en téléchargement - 66 Minutes - AVI (Scissor Sisters + partie du concert d'Editors dans le fichier)

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[BBC3]

Dizee Rascal and Snoop Dogg - Glastonbury 2010 (Divx)



Avec l’arrivée en tête des ventes de singles au Royaume Uni du titre Dirtee Disco, Dizzee Rascal devient le premier homme à placer quatre titres extraits du même album à la première place du classement.

Le rappeur britannique Dizzee Rascal est devenu le premier homme de l’Histoire à placer quatre titres extraits d’un même opus en premier place des charts anglais (l’équivalent de notre Top 50).

En effet, avec son titre Dirtee Disco, il vient de supplanter B.O.B. en tête du classement. Ce morceau est donc le quatrième No 1 de Tongue n' Cheek, son dernier album sorti en septembre 2009, après les extraits Holiday, Bonkers et Dance Wiv Me. Jason Derulo , Eminem et Justin Bieber , respectivement 4e, 5e et 10e ne peuvent que saluer la performance.

Une belle consécration pour un artiste purement "underground". Ce dernier a démarré dans la musique au début des années 2000 avec un nouveau mouvement : le grime (littéralement "crasse" dans la langue de Shakespeare), un son puissant et saturé, pas toujours facile à suivre.

Avec Tongue n' Cheek, Dizzee Rascal a effectué un virage dans l’electro hip hop, un genre qui lui sied à ravir, mêlant l’énergie de son flow avec la puissance de l’electro. Les mélomanes anglais ne s’y seront pas trompés.

Video HD en téléchargement - 56 minutes - AVI

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[BBC3]

jeudi 24 juin 2010

The National - Brooklyn Academy of Music - 2010




Trois ans après Boxer, unanimement porté aux nues par la presse rock mondiale, The National refait surface avec High Violet, son cinquième album. Celui de la consécration commerciale ?

Groupe respecté par la critique depuis ses débuts, et notamment son deuxième LP, le relativement confidentiel Sad Songs For Dirty Lovers (2003), The National avait marqué un grand coup avec ses deux albums suivants : Alligator en 2005, puis Boxer en 2007, tous deux cités dans la plupart des tops de la décennie par la presse et la blogosphère rock. En 2009, la côte hype du quintet américain a sensiblement monté d'un cran grâce à leur participation remarquée (sur le web du moins) à la campagne de Barack Obama, puis à la compilation caritative Dark Was The Night. Sur cette double galette figurait en effet le gratin de l'indie rock, avec des noms affriolants tels que Sufjan Stevens, Arcade Fire ou encore Bon Iver. Trois noms qu'on retrouve au casting de High Violet, le cinquième LP de The National.

Alors, branchés les National ? Nope. Rien à faire, bien qu'ils vivent à Brooklyn, les hommes de Matt Berninger conservent une attitude modeste et anti-hype au possible, pour ne pas dire rustique - sans doute un reste de leur Ohio natal. Fidèle à son esthétique, Matt Berninger continue de scander ses chansons torturées, avec la même solennité que sur le reste de sa discographie, loin du glamour et de l'attitude cool qui font la gloire de Vampire Weekend ou MGMT. Regarder leur (très belle) "Castle Rock Session", tournée pour le site Pitchfork dans un manoir glauque perdu en pleine forêt, suffit pour s'en convaincre : le quintet, sans look ni sans reproche, ne fait pas dans l'esbroufe. D'un point de vue musical aussi, la continuité et la subtilité priment sur les grands effets. C'est donc à nouveau Peter Katis, metteur en son plutôt discret d'Alligator et Boxer, qui produit High Violet.

Gorgé d'une emphase rentrée, filtrant pas minces rayons pop, l'album ne pète pas à la gueule comme un disque d'Arcade Fire - groupe auquel on pense parfois ici, notamment parce que Richard Parry y participe vocalement - mais n'est pas pour autant un pétard mouillé. Les fans de The National, qui sont des gens patients, le savent bien, habitués à décortiquer les textes du ténébreux Matt Berninger longtemps après la sortie de chaque opus. Désormais familière, l'intimidante voix de baryton égrène ici encore de saisissantes images surréalistes ("it's a terrible love that i'm walking with spiders", sur "Terrible Love"), ou poétiques ("I was carried to Ohio in a swarm of bees / I was never married, but Ohio didn't remember me" sur "Bloodbuzz Ohio"), toujours angoissées ("Sorrow found me when I was young, sorrow waited, sorrow won" sur "Sorrow"). Mais ce spleen à la Spingsteen n'est jamais plombant chez The National, groupe qui excelle à mettre sous tension mélodique ses errements métaphysiques, comme sur l'imparable "Lemonworld", à la solennité enjouée.

Plus ouvragées qu'à l'accoutumée, moins brutes, les orchestrations (chœurs, cuivres, et cordes) ne s'égarent jamais dans un lyrisme ampoulé, tenues à la bride par la batterie précise de Bryan Devendorf. Si les puissantes "Bloodbuzz Ohio" et "Anyone's Ghost" accrochent rapidement l'oreille, le reste de l'album, se révèle plus lentement, au fil des écoutes successives : on découvre alors des perles noires comme "Conversation 16" ou la très springsteenienne "Runaway". Difficle d'émettre un jugement définitif, donc. Mais sachez qu'à l'heure où nous écrivons cette chronique, les onze titres de High Violet commencent à dessiner un classique du niveau de Boxer. Allez, on presse le bouton "repeat".

[Fluctuat]

Soundboard - Mp3 - 192k - 108 Minutes à écouter ou télécharger là bas:

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mercredi 23 juin 2010

Faithless - Ancienne Belgique Bruxelles - 8.05.2010



Le trio d’enfer formé par Maxi Jazz, Sister Bliss et l’incontournable Rollo Armstrong est prêt à écrire une nouvelle page importante de son histoire !
On ne présente plus ces maîtres de l’électro trip-hop qui ont déjà fait sauter la planète entière.
Avant de lancer le départ de leur tournée des festivals d’été, qui les verra notamment s’arrêter à Rock Werchter le jeudi 1 juillet, Faithless sera pour notre plus grand plaisir sur la scène de l’Ancienne Belgique. Ce sera l’occasion parfaite pour présenter leur nouvel album à leur public belge…. Un événement à voir sans condition le samedi 8 mai prochain !

[AB]

Excellent quality podcast - Mp3 - 220k - 100 Minutes (concert complet)

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Happy
Sun To Me
All Races - God is a DJ
Feel Me
Crazy Bal Heads
Mass Destruction
Tweak Your Nipple
Bring My Family Back
Insomnia
Everything Will Be Alright Tomorrow
What About Love
Bombs
Drifting Away
Salva Mea
Dave Randall Intro Guitar Solo
Not Going Home
Muhammed Ali
Music Matters
We Come One
Maxi and Audience Outro

mardi 22 juin 2010

Le duo belge 'Aeroplane' se sépare




C'est fin de semaine dernière que l'annonce a été faite officiellement sur leur page Facebook. Le duo composé de Stephen et Vito est né il y a 7 ans, la sortie de leur premier album reste néanmoins confirmée pour septembre. Aeroplane devrait continuer à vivre uniquement sous la houlette de Vito.

Official from Aeroplane facebook page:

Hi everybody, It has been nearly 3 years since Stephen and I released our first 12" on Eskimo. Nearly 3 years since we've been doing remixes and touring the world as DJ's with some success. And for nearly three years we have been enjoying every second of it. Maybe you don't know this, but Stephen and I have been working together for more than 7 years now. 7 years of good and bad times. 7 years of creating different projects, exploring different directions. Today, we are more excited and passionate than ever about creating new music. Except that since the last months Stephen's vision and mine were going different ways. That is the reason why we decided that one of us should leave Aeroplane. Not to destroy it, but to make it last. Discussions were intense, and emotional, but Stephen is leaving me in charge of our baby. I will be, from now on, the one and only member of Aeroplane. Why me? Just because recently, I've been responsible for most of the music and the studio work. Aeroplane became more mine than his. There is no angriness here, no conflicts to come, just a mature decision to save what we've been building together and that both of us do not want to see disappear. Stephen is already working on new projects which you'll be aware off very soon. Let's wish Stephen all the luck in the world even though he doesn't need luck, because he has got talent. He will be back with amazing stuff, trust me, I know him very well. Vito

dimanche 20 juin 2010

Muse - Rock am Ring - 2010



Muse, jeune trio d'Outre-Manche, mené par son charismatique chanteur et guitariste Mathew Belamy, ne s'inscrit pas véritablement dans le mouvement brit-pop des dix dernières années. On aurait plutôt tendance à les assimiler à un compromis hybride entre Nirvana et Radiohead : la guitare est rarement en son clair et Mathew va percher sa voix dans les octaves qu'on croyait réservées à Buckley. On les sait influencés par Tom Waits, RATM ou Primus. Ces influences ne mènent pas toujours à une ressemblance évidente, mais on pourra noter quelques sons (voire quelques riffs) certainement empruntés aux artistes sus cités. Côté productions, ils sortent leur premier EP éponyme sur Dangerous Records, suivi par un second «Muscle Museum», en 1999 sur Maverik Records (le label créé par Madonna). Leurs prestations scéniques intenses les amènent à participer à un festival à New York. L' année 99 est consacrée aux plus grands festivals (Glastonbury, Reading, Woodstock, La Route du Rock, Les Inrocks...). Car outre la diversité de leurs inspirations, la véritable originalité de Muse est sûrement leur jeu de scène. Improvisations endiablées, guitares et amplis explosés, bassiste et guitariste affalés dans la batterie sont le lot commun de chaque concert. Certes, le succès de « Showbizz » (sorti sur le label de Madonna)fut immédiat et intense. Leur excitation va peut-être s'estomper au fil du temps, on regrettera alors le temps où Muse multipliait la durée de ces titres par cinq. Nouveauté dans les bacs depuis le 19 juin, Muse semble tenir ses promesses... Affaire en cours !

Soundboard - Mp3 - 167k - 45 Minutes à écouter ou télécharger là bas:

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Bad Religion - Rock am Ring - 2010

Bad Religion est un groupe californien de punk-rock, punkcore mélodique et punk hardcore reconnu pour ses chansons aux paroles poignantes, intelligentes et critiques envers la société.

Le groupe fut créé à Los Angeles, en Californie, en 1980 par Greg Graffin, Jay Bentley, Jay Ziskrout, et Brett Gurewitz alors camarades d’école. Ils sortirent, en 1981, leur premier enregistrement homonyme sur le label punk rock indépendant Epitaph Records créé et géré par Brett Gurewitz. En 1982 le groupe sortit son premier album How Could Hell Be Any Worse?, qui élargit leur audience. Durant l’enregistrement de celui-ci, Jay Ziskrout quitta le groupe et fut remplacé par Peter Finestone.

En 1983, le groupe sortit l’album Into the Unknown agrémenté de gimmicks de rock psychédélique au piano. Cet album fut très impopulaire auprès des fans. Bad Religion le désavoua et en cessa même un temps la diffusion. Toutefois, plus tard, l’album en question devenu un « collector », retrouva un peu de considération de la part des fans, qui le considèrent comme un bon album, mais pas représentatif de Bad Religion. Maintenant cet album, parfois piraté, peut se vendre pour plus de 100 dollars sur eBay. En 1984, le groupe retourna à un son plus rock avec l’EP Back to the Known, mais le groupe se sépara peu de temps après.

Le groupe se reforma en 1986 et sortit, la même année, l’album Suffer, qui cimenta son retour sur la scène punk. Cet album est considéré comme un des meilleurs du groupe et aurait « sauvé » la scène punk Californienne, selon ses fans.

[Last FM]

TV Broadcast - Mp3 - 45 Minutes à écouter ou télécharger là bas:

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Ben Harper and Relentless7 - Montreal - 2010




Chanteur, compositeur et guitariste culte, Ben Harper commence à jouer sur scène dès l'adolescence. Ils n'étaient pourtant que quelques centaines aux Transmusicales de Rennes en 1993 à découvrir les slides de ce jeune californien de 24 ans, sa guitare sur les genoux, passant en revue son héritage culturel du blues au reggae, du gospel au rock. Depuis, Ben Harper a fait la carrière planétaire que l'on sait : 25 ans de musique et 12 albums. Après avoir conquis des légions d'admirateurs en Europe et en Australie dans les années 90, il passera la décennie suivante à séduire son Amérique natale, récoltant au passage diverses statuettes et une quasi-résidence dans le top 10 du Billboard.

Homme entier et authentique, Harper poursuit aujourd’hui sa quête musicale, inspirée et inspirante, porteuse d'un message social toujours pertinent. Après des années passées aux côtés des Innocent Criminals, il forme les Relentless7 avec le guitariste Jason Mozersky, le bassiste Jesse Ingalls et le batteur Jordan Richardson. Une formation plus rock et blues que jamais et qui, comme toujours avec Ben Harper, prend tout son sens sur scène.

Une légende du rock à ne pas rater aux Ardentes le 10 juillet 2010

Soundboard - Mp3

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Bang Bang The Pin Up - 'Sac de Plage' Juin 2010



Les boîtes çà conserve'! C'est un adage que Cédric et Fabian connaissent bien pour s'être pour la première fois croisés dans un club bien connu de la capitale belge en 2005. Cette rencontre va donner lieu à un partage d'idées artistiques communes.

A droite, Cédric, 65 Kg à la pesée, musicien dès son enfance, s'intéresse à la culture électronique un peu plus tard après avoir suivi un entrainement intensif dans une école spécialisée. Le challenger sortira plusieurs de ses compositions sur des labels américains indépendants.

A gauche, Fabian, est loin d'être un poids plume dans le monde de la nuit. Il a suivi l'ascension du mouvement électronique dès 1990 et dès l'arrivée des premiers clubs y étant dédiés. Il crée plus tard 'Groovy Club' une plateforme événementielle et un site internet à succès dédié à la vie nocturne belge et française.

Après quelques semaines de travail ensemble, ils approfondissent et créent un premier projet appelé 'Airplane' qui leur permettra de se produire dans différents Clubs et événements belges. La ligne de conduite musicale se voudra plutôt House.

Nouvelles idées, nouveau projet! 'Bang Bang The Pin Up' voit le jour en 2009 et va donner un nouveau souffle aux deux compères. Influencé par l'explosion d'artistes scandinaves comme 'Lindstrom & Prins Thomas' et 'Todd Terje' mais aussi par l'envolée mondiale de la formation belge '2 Many Djs' voir des deux 'Aeroplane' à l'ascension fulgurante. 'Bang Bang The Pin Up' re-découvre avec vous des sonorités à la sauce Indie, Disco, Pop

Cédric et Fabian travaillent pour l'instant en studio à la recherche des mélodies qui vous feront vibrer tout en continuant à survoler des influences 'Nu disco' qu'ils considèrent comme l'un des derniers sursauts véritablement créatif issu du vaste paysage des musiques électroniques du 21ième siècle.

80 Minutes - Mp3 - 160 k à écouter ou télécharger!

Bang Bang The Pin Up - 'Sac de Plage' - June 2010 by bangbangthepinup

Hess is More - Igor Goes to Hollywood
Jacques C - Man is Mortal 'Rayko's Automatic Piano Remix'
Mario Basanov - Do You Remember
Gorillaz - Super Jellyfish 'Mighty Mouse Remix'
Burnt Island Casual - Scotch Hop
Ichisan & Nakova - Pionir
Toby Tobias - Macasu 'Adriatic Disco Mix'
Holy Ghost - Static on Wire
Amari - Tiger 'Cécile Remix'
Breakbot - Baby I'm Yours 'Aeroplane Remix'
Shy Child - Open Up the Sky 'Mighty Mouse REmix'
Tracey Thorn - Why Does The Wind 'Morgan Geist Remix'
Annie - The Greatest Hit 'Extended Disco Mix'

Editors - Rock Am Ring - 2010



Les quatre garçons d’Editors ont investi les charts britanniques dès leur premier album, The Back Room, en 2005. Et depuis, ils sont suivis par un public de plus en plus nombreux, et par la presse qui les considére vite comme la réponse britannique à Interpol.

Tom Smith (chant/guitare), Chris Urbanowicz (guitare), Russ Leetch (basse) et Ed Lay (batterie), sont originaires de Birmingham. Ils se rencontrent sur les bancs de l’université, où ils poursuivent leurs études d’ingénieurs du son. Ils commencent à jouer ensemble sous le nom de Pride, puis Snowfield, avant de devenir Editors.

Remarqués lors d’une soirée du journal Fused Magazine, ils signent dans la foulée avec Kitchenware, label indépendant. Editors fait ses armes en enchaînant les premières parties, notamment de Franz Ferdinand. Les rythmiques eighties et les accents post punk et cold wave des guitares tranchantes trouvent rapidement un public, et emballent la critique.

En 2005, leur premier album, The Back Room, fait sensation et atteint la deuxième place des charts grâce au single Munich. Et pourtant, le groupe n’est pas du genre à construire un plan de carrière, Tom Smith déclare même qu’il se serait bien contenté d’une carrière d’ingénieur du son.
An End Has A Start, en 2007, se classe numéro un. Le groupe tourne alors dans les plus grands festivals, notamment Glastonbury, se révélant aussi comme un groupe de scène audacieux, crédible et efficace.

A l’issue de la tournée, c’est l’explosion géographique : Russell Leech et Chris Urbanowicz élisent domicile à New York, Tom Smith s’installe à Londres, tandis qu’Ed Lay reste à Birmingham.
Mais ça ne les empêche pas de vite se remettre au travail, et peut-être même est-ce là qu’il faut chercher l’origine du nouveau son du troisième album d’Editors. In This Light On This Evening ouvre un nouveau chapitre, prenant un tournant résolument plus électronique, à l’image des singles Papillon et You Don’t Know Love. Un grand pas en avant, qui n’avait pourtant pas été calculé, puisque, on l’aura compris, Editors n’est pas un groupe qui pose des balises à l’avance.

[Oui FM]

TV Broadcast - Mp3 - 170k - 50 Minutes à écouter ou télécharger là bas:

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Vitalic - Art Rock Festival St brieuc - 2010



De son vrai nom Pascal Erbaz, Vitalic est un musicien de la scène électronique française. C'est après avoir assisté à un concert des Daft Punk qu'il décide de se consacrer à la musique. Dès 1996, il sort plusieurs maxis au format vinyle sous divers pseudonymes comme Dima, Hustler Pornstar et Vital Ferox : il est alors connu seulement par le milieu underground. Il rencontre Michel Amato (The Hacker) au Rex. Cofondateur du label français Goodlife, Amato va permettre à Vitalic de signer sur le label de DJ Hell. De cette collaboration naît son premier album 'Poney EP' en 2001 : une des chansons de l'opus traite de la maltraitance des poneys dans les fêtes foraines. Ce premier essai va se révéler un succès : c'est l'album le plus vendu du label et il va faire partie de nombreuses compilations. Encouragé à sortir un nouvel opus, Vitalic va pourtant prendre son temps et se consacrer à la scène (avec The Hacker puis en solo) puis réalise plusieurs commandes de remix. Il réalise son deuxième album en 2005 'Ok Cowboy' (seulement produit avec un synthétiseur) sur le label Different/PIAS. Vitalic commence une tournée en 2006 aux Etats-Unis. Les critiques l'encensent et le New York Times le compare à Mylo. Il enregistre alors un live à l'occasion d'un concert en Belgique. Intitulé 'V', il sort en 2007 sur le label Different Records.

[Evene]

60 Minutes - mp3 - 192k

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2 Many Dj's - Pinkpop 2010



Leaders incontestés du « mash-up », les 2 Many DJ's sont depuis le début des années 2000 des stars dans tous les clubs d'Europe et d'ailleurs. Les deux frères belges Stephen et David Dewaele, aussi membres de combo electro rock Soulwax, ont livré une quantité impressionnante de disques de mixes avec leur série As Heard On Radio Soulwax depuis 2000.


Fils d'un DJ belge, Zaki, les deux frères Stephen et David Dewaele (respectivement nés le 4 juillet 1970 et le 24 mai 1975) commencent la musique ensemble en 1996 en fondant le groupe d'electro rock Soulwax, avec Stefaan Van Leuven et Steve Slingeneyer. Parallèlement, Stephen et David Dewaele s'intéressent aux bootlegs (le fait de mixer dans le même titre plusieurs morceaux pas forcément issus du même genre musical) et commencent à mixer en 1999 pour la radio nationale belge dans le cadre de l'émission Hang The DJ.


2 Many DJ's : le grand écart musical
Très éclectiques, les deux frères, qui se baptisent alors les 2 Many DJ's, n'hésitent pas à mixer des artistes très différents comme Grandmaster Flash avec Blackstreet, Beck avec The Prodigy ou encore les Beastie Boys avec Herbie Hancock. Les 2 Many DJ's jouissent à ce moment d'une popularité grandissante, ce qui les amènent à mixer dans des clubs réputés, notamment à Londres, et de participer à des émissions de la radio londonienne XFM.

En 2001, le duo sort un opus – tout d'abord distribué via leur site Internet - intitulé As Heard on Radio Soulwax, Pt. 1. Le titre « Push It Like a Dog » (bootleg comprenant un titre de Salt N' Pepa et le fameux « I Wanna Be Your Dog » des Stooges) lance définitivement le buzz autour du duo à travers l'Europe et le monde entier.


Une renommée mondiale, et des tournées qui n'en finissent pas…
Un an plus tard, après des tournées épiques dans les clubs des quatre coins de la planète, les 2 Many DJ's sortent le deuxième volume, As Heard on Radio Soulwax, Pt. 2, sur le label Play It Again Sam (PIAS). Les titres les plus marquants de ce disque, qui connaît un succès inespéré, sont les bootlegs comprenant des morceaux de The Breeders, de Lou Reed, des Destiny's Child, de Garbage, New Order ou encore Peaches. Ce disque sera finalement considéré comme le premier véritable opus du duo belge, reléguant en définitive le As Heard on Radio Soulwax, Pt. 1 au rang de rareté.

Depuis 2002, les 2 Many DJ's parcourent le monde sans interruption, mixant leur musique inclassable (d'où le terme mash-up souvent employé) dans tous les clubs du monde. Artisans de bootlegs qui font le tour du monde des platines, le duo est aussi reconnu pour ses remixes, travaillant notamment avec des DJ comme Tiga, Daft Punk ou LCD Soundsystem.

Les compiles des 2 Many DJ's parviennent au numéro 11 en 2007, année qui voit aussi la sortie de 50 Million Soulwax Fans Can't Be Wrong, album de remixes et de bootlegs dont le titre fait référence à une compilation d'Elvis Presley, 50 Million Elvis Fans Can't Be Wrong, sorti en 1959.

En 2008 sort enfin un DVD, intitulé Part of The Week End Never Dies, comprenant des extraits de DJ set dans divers clubs du monde, et des bonus (images backstage, interviews).

[Music Story]

25 Minutes - Mp3 - 160k

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Aeroplane - Circus Liverpool (500th Essential Mix) 2010



La culture dance électronique contemporaine est aujourd'hui mûre pour une transcendance mélodique qui la fera s'éloigner de l'électro industrielle underground occupant le devant de la scène depuis un moment. Alors que les beats lourds issus de ce style font se remplir les dance floors, le groupe belge baptisé fort à propos Aeroplane est voué tout entier à élever ses fans vers un espace musical plus aérien ne répondant pas aux standards des autres genres. Les membres du groupe se sont libérés de toute contrainte et de toute prévisibilité et marient guitares psychédéliques, touches pop, beats disco, sons bass entraînants et moments mélancoliques pour former un style musical moderne reposant sur les beats.

Aux commandes d'Aeroplane, on trouve Stephen Fasano et Vito Deluca, un duo dont l'expérience combinée apporte vie et émotion à la musique. Vito possède un passé de producteur constituant la force vitale d'Aeroplane. De son côté, les racines de Stephen, le DJ, forment les yeux et l'âme du groupe. Leur style musical unique fait d'Aeroplane un groupe très apprécié par les plus grands DJ et producteurs de la scène.

Vous les retrouvez au festival Les Ardentes le 11 Juillet http://www.lesardentes.be/2009/fr/artiste/aeroplane

60 Minutes - Mp3 - 320k

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mardi 15 juin 2010

Poésie du Jour



"Nos vêtements ne font pas un pli! Eparpillés de toute part, ils entravent le besoin de caresses. Ils disparaissent petit à petit et nous laissent entièrement nus....libres de s'ajuster, libres d'emboîter les parties ainsi offertes. Nous sculptons les draps de mouvements désordonnés et même si notre désir réclame la pénétrante réunion, le temps s'écoule en multiples tonnerres, jouant d'un sexe non atteint, perpétuant d'inépuisables préliminaires !! "

(Poésie trouvée au hasard du net)

Ghinzu - Art Rock Festival - St Brieuc - 2010



Issu de la très prolifique scène rock belge, c'est en costume-cravate et affublé de perruques "afro" que Ghinzu débarque en France pour marteler dans nos oreilles son single "Do you read me ?". Six ans plus tard, c'est son dernier album "Mirror, Mirror" qu'il vient défendre à Art Rock.

Les cinq Bruxellois proposent un rock'n'roll massif, teinté de sonorités électro, le tout débordant de mélodies entêtantes et allient à merveille puissance et finesse, séduisant autant le rockeur que la demoiselle qui l'accompagne. C'est bien sûr en live que le phénomène prend toute son ampleur grâce, entre autres, à l'énergie de son charismatique chanteur John Stargasm.

[Arte]

Podcast - 30 Minutes - Mp3 - 160k

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Mirror

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Thom Yorke - Atoms for Peace - Oakland Californie - 2010



Merci à All Acces Area

Artiste incontournable de la scène rock contemporaine, le chanteur de Radiohead, Thom Yorke, vient enfin de communiquer le nom de son nouveau groupe. S’inspirant d’une chanson présente sur l’album « The Eraser », il s’appellera « Atoms for Peace ». La formation sera composée du bassiste Flea ; du batteur de Beck, Joey Warronker ; du producteur Nigel Godrich et du percussionniste Mauro Refosco. Thom Yorke sera évidemment le leader. Thom Yorke annonçait que depuis l’album « The Eraser » sorti en 2006, il avait eu quelques idées sur un projet en parallèle avec son ami, le bassiste Flea. En 2009, le projet prenait une allure bien réelle avec l’annonce d’un concert aux États-Unis. Thom Yorke avait déclaré qu’avec ses potes il ne jouerait que quelques morceaux de son précédent opus. Cette nouvelle formation a connu un grand succès en jouant à guichets fermés. Toutefois, à cette époque, Thom Yorke n’avait pas encore donné de nom à son nouveau groupe.
Aujourd’hui, le chanteur de Radiohead a trouvé un nom pour la formation (il était temps !). Elle s’appellera « Atoms for Peace ». Thom Yorke a fait appel à de nombreux amis pour que ce dessein soit concrétisé. Parmi, on note la présence de Mauro Refosco, percussionniste de Forro In The Dark, Nigel Godrich comme producteur et le batteur Joey Warronker.
Les nouveaux acolytes de Thom Yorke ont déjà prévu de nombreux concerts aux États-Unis. Pour les plus chanceux, Thom Yorke leur donne rendez-vous au mois d’avril à New York, Boston, Chicago et Santa Barbara entre autres.

Archive 18 titres - Soundboard - Mp3 - 160k

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Two Door Cinema Club - Printemps de Bourges - 2010



Une série de singles chez Kitsuné nous avait prévenus : 2010 pourrait être l'année de Two Door Cinema Club, trio électro-pop irlandais. Fraicheur pimpante, petites inventions énergiques, hédonisme nocturne et radieux, ce Club-là est à mi-chemin de Tom Tom Club et de Teenage Fanclub, de la cold wave et de la grosse teuf, de l'innocence adolescente et de la plus efficace rouerie commerciale.

[Arte]

Podcast - Mp3 - 160k - 40 Minutes à écouter ou télécharger là bas:

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Cigarettes In The Theater
Undercover Martyn
What You Know
Do You Want It All
Something Good Can Work
This Is The Life
COstume Party
You're Not Stubborn
Eat That Up, It's Good For You
Come Back Home
I can Talk

World Cup 2010 - Opening Party (Video)



Alicia Keys, Amadou + Mariam, Angélique Kidjo, Black Eyed Peas, BLK JKS, John Legend, Juanes, Shakira, The Parlotones, Tinariwen, Vieux Farka Touré + Vusi Mahlasela live performances

60 Minutes video HD - à visionner ou telecharger là bas:

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vendredi 4 juin 2010

Florence and The Machine - PinkPop Festival 2010



Il n'aura pas fallu longtemps à Florence Welch pour devenir la nouvelle coqueluche de la pop anglaise : accompagnée de sa ''machine'' tonitruante, formation à géométrie variable incluant aussi bien harpes électroniques, synthétiseurs que guitares déchaînées, elle devient très vite l'égérie du magazine The New Musical Express et de la BBC lors de la sortie de son single 'Kiss with a Fist' (2008). Il n'en faut pas moins pour que sa pop lyrique, agrémentée d'accents plus électriques (une réminiscence de son expérience dans le groupe de punk The Toxic Cockroaches), fasse l'objet d'une victoire aux Brit Awards et d'une nomination au Mercury Prize dès 2009. Le battage médiatique autour du premier album 'Lungs' (2009) vient conforter la notoriété nouvellement acquise de Florence and the Machine, d'ores et déjà comparée à des artistes aussi prestigieux que Sinead O'Connor ou Kate Bush.

Podcast - Mp3 - 160k - 45 Minutes à écouter ou à télécharger là bas

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Mirror:

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Black Box Revelation - PinkPop Festival 2010



“Silver threats”, encore mieux sur scène que sur disque.

En présentant, il y a quelques jours, le deuxième album du jeune duo de Dilbeek, nous laissions entendre que Black Box Revelation était taillé pour le succès international. Après le concert de jeudi soir à l’Ancienne Belgique, ils ne nous laissent pas le choix : nous ne pouvons que persister et signer.

Peu de temps avant le début du set régnait dans la salle bruxelloise, qui affichait complet, cette douce euphorie souvent de mise les grands soirs. C’est que Jan et Dries font déjà figure de superstars en Flandre et l’accueil qu’ils reçoivent, alors qu’ils n’ont encore posé qu’un demi-orteil sur scène, en témoigne. Le concert démarre sur les chapeaux de roue : le batteur cogne comme un demeuré - sa bouche tout le temps ouverte et ses mèches blondes qui volent offrent d’ailleurs un spectacle assez amusant - et le guitariste "envoie du bois", selon l’expression basque consacrée.

Pour que ça passe alors qu’ils ne sont que deux sur scène, l’amplification doit évidemment être costaude. Les réverbérations que cela provoque, la voix du chanteur plus nasillarde que sur disque et quelques mini-accidents plus tard dans la soirée - une baguette qui échappe des mains ou les secondes voix un peu maladroites du batteur - apportent ce supplément d’âme qui, à notre sens, manque à "Silver Threats".

Le public, lui, ne se pose pas tant de questions : devant, les petits jeunes se sautent les uns sur les autres dès qu’ils en ont l’occasion, tandis qu’à l’arrière, les trentenaires et quadras profitent visiblement d’un bon moment de rock’n roll. Que le troisième morceau du concert, tiré du premier album, ne gâche pas malgré une tonalité moins sauvage.

Au fur et à mesure de la prestation, la subtilité prend cependant le pas sur la fureur électrique et le mélange entre anciens et nouveaux morceaux passe mieux. C’est l’occasion aussi de découvrir le panel large des influences des deux gaillards : sur un morceau plus calme, on pense à "Howl", l’album acoustique des Black Rebel Motorcycle Club, un peu plus tard aux Rolling Stones, puis à Alice Cooper ainsi évidemment qu’aux White Stripes, modèle évident pour tout duo s’inspirant du blues.

Après environ 75 minutes, la bonne durée pour ne pas se lasser, le dernier morceau du concert, "Here Comes the Kick", à la fois lancinant et explosif, vient confirmer que les Black Box Revelation ne sont pas seulement doués mais aussi passionnés. Pour une troisième date seulement, ils ont en tout cas épaté la galerie. Ils seront sans doute de toutes les parties durant la saison des festivals. Bonne nouvelle.

Podcast - Mp3 - 160k - 55 Minutes à écouter ou télécharger là bas



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Skunk Anansie - PinkPop Festival 2010



On a eu chaud, mais c'est maintenant certain, Skunk Anansie ce n'est pas fini ! Huit ans que l'on était sans nouvelles du groupe de la charismatique Deborah Dyer (alias "Skin", lesbienne militante au crâne rasé). Car depuis 1994, année de leur formation, tout est arrivé vite, très vite pour Skunk Anansie : un premier hit planétaire à l'époque ("Hédonism"), une tournée mondiale aux cotés de Therapy?, des collaborations avec Bjork et trois albums enchaînés dans la foulée pour 4 millions de copies écoulées ; de quoi donner le vertige, un vertige qui conduira le groupe à la séparation en 2001 ; si entre temps Skin continue en solo, l'alchimie de sa voix et de ses textes alliés à la puissance du son brut voire heavy metal des Skunk Anansie laisse les fans désemparés ; aussi quand ils annoncent leur reformation l'année dernière, la plupart des dates de leur tournée mondiale de cet automne sont sold out en quelques jours. Car le public ne s'y trompe pas, aujourd'hui encore Skunk Anansie rocks !

[Arte]

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Yeasayer - PinkPop Festival - 2010



Le groupe de rock alternatif américain Yeasayer, formé à Brooklyn (New York) en 2006, est salué dès son premier album All Hour Cymbals (2007) pour son originalité et les différents ingrédients folk, psychédéliques et ethniques entrant dans sa composition. Expérimental et accessible, tel est le pari du deuxième opus Odd Blood début 2010.


Originaires de Baltimore dans le Maryland (Etats-Unis), le guitariste Anand Wilder et le claviériste Chris Keating fourbissent leurs premières armes dans des groupes universitaires avant de former Sic Transit.
Patchwork folk et ethnique
Installés à New York dans le quartier de Brooklyn, ils enrôlent le bassiste Ira Wolf Tuton (cousin du premier) et le batteur Luke Fasano dans le projet Yeasayer en mai 2006. Mélange d'influences psychédéliques, de folk sauvage et de musiques d'Europe de l'Est et africaine, le style de Yeasayer est un réjouissant patchwork mis en boîte dans All Hour Cymbals, premier album du groupe sorti en octobre 2007 et salué par la critique.

Au printemps 2008, Yeasayer embarque dans une tournée des Etats-Unis à l'Europe avec MGMT et Beck. Programmé dans une multitude de festivals (Lollapalooza, Austin City Limits, Reading, Roskilde...), le quatuor agrémente ses prestations de samples, donne un concert a Cappella et joue dans le métro pour La Blogothèque.

Début 2009, leur titre « Tightrope » est inclus dans la compilation Dark Was the Night. Le très attendu deuxième opus Odd Blood, précédé du single « Ambling Alp », sort le 8 février 2010 sur le label Secretly Canadian (Mute hors Amérique).

[Music Story - Loïc Picaud]

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